Presse

Festival RIO LOCO 2017 :
SOFAZ – ÉLECTRO MALOYA NOVATEUR
22H – 23H30 – SCÈNE GARONNE/SACEM

« Sofaz, c’est la beauté du maloya et la puissance de l’électro réunies. C’est le mariage d’« hier », dans ce qu’il a de plus traditionnel, de plus emblématique, de plus nourricier, avec « demain » dans ce qu’il a de plus audacieux, de plus novateur, de plus aventureux. La Réunion, le Burkina Faso, la France, le Maroc… Toutes les richesses de ces cultures semblent ici s’incarner et trouver leur place dans un élan de partage et de respect. Les danses berbères et le gnawa subliment les chants créoles. Une note de saxophone vient éclairer un tempo breakbeat. Quand, soudain, un kayanm, un hochet en forme de radeau utilisé dans les Mascareignes pour jouer le séga et le maloya, vient appuyer le rythme soutenu du djembé. Une chose est sûre : la complicité des musiciens n’a d’égale que leur curiosité. Vrai concentré d’énergie brute, Sofaz, c’est un bain bouillonnant, un jeune volcan en éruption, un trampoline vers la transe ! Peut-être même, diront certains, un vol direct pour le bonheur. Celui qui se nourrit du métissage et s’offre à qui veut bien ouvrir son coeur. »
Avec le soutien de la SACEM
– Marie-Agnès STEUNOU –

Radio REC Finistère – 2017

« On découvre une exigence une qualité musicale à travers ce poétique et éclectique album qui voyage avec des sonorités venues du reggae dub maloya électro folk créole et world qui redéfini ses différentes approches de ses influences par d’irrésistibles combinaisons sonore dont la richesse de sa diversité de ses accords de ses lumineux arrangements provoquent de splendides versions . Ceci donne à ce splendide album une orientation qui permet de découvrir une structure inventive qui trouve des improbables fusions autour de cette sensibilité de cette lente progression qui agrémente une ambiance chaleureuse qui renforce cette qualité acoustique . Sofaz vient de réaliser un magistrale album il provoque une belle surprise avec ses souples et mélodieuses orchestrations qui confirme l’intelligente créativité musicale avec cette cohésion de ses complices qui apporte à ses multiples combinaisons dans la manière de jouer avec le plus de spontanéité maitrisé par ses échanges qui libère ses mélodieuses rythmiques. On découvre des subtiles ouvertures qui font ressortir cette judicieuse alchimie des instrumentations qui développe une texture mélodique et énergiques qui fait ressortir des belles variations moderne qui offre un brassage rythmique entre ses différents univers. Cette grande liberté d’interprétations laisse des espaces qui font ressortir une brillante qualité instrumentale des plus inventives et très intimiste, J’ai adoré ce magnifique et envoutant album inspiré par le partage des autres influences. »
Entrée en playlist de 6 titres de l’album.
– Alain Dupeux –

REUNION 1ère – 2017

Sélection « Coup de Coeur Musical » dans l’émission d’Arno Bazin du 26 Aout 2017
Entrée en playlist de 2 titres de l’album.
– Alain Courbis –

La Dépêche du Midi – 2017

« A la manière des volcans réunionnais, les activités créatives de Sofaz, quant à elles, exercent un très fort magnétisme sur toute forme de vie, sédentaire ou migratrice… Lors des éruptions, les nuées ardentes de la danse Gnawa exhalent le cri puissant d’un saxophone aurifère. La lave profonde du kayamb ou de la guitare jaillit tout droit de sous le manteau d’un break beat & bass bouillonnant et nourricier, que les diamants du djembé sertissent. »
« Ces musiciens mêlent les percussions d’instruments traditionnels et des apports électro pour donner un puissant cocktail de musiques traditionnelles et de boucles électro ternaires. Ils renouvellent le Maloya, musique classée au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco depuis le mois d’octobre 2009.
C’est l’un des genres musicaux majeurs de la Réunion avec le Séga.
Le Maloya est l’héritier de ces mélodies que les esclaves africains interprétaient sous forme d’onomatopées pour essayer d’endiguer leurs souffrances d’êtres humains asservis, en cachette des maîtres et après le labeur. »
« Sofaz, jeune volcan métissé et multiculturel, le groupe vibre au rythme des sons électro-ethniques avec l’énergie brute du Maloya. Sa prestation à Rio Loco a été très remarquée cette année. »

LA CLUTCHORAMA DE MIX’ART MYRYS – 2017

« Cette année, dépaysement garanti avec le maloya teinté d’électro surpuissant de Sofaz. La Réunion, le Burkina Faso, la France, le Maroc… Ici, toutes les richesses de ces cultures semblent s’incarner et trouver leur place dans un élan de partage et de respect. Les danses berbères et le gnawa subliment les chants créoles. Une note de saxophone vient éclairer un tempo breakbeat. Quand, soudain, un kayanm, un hochet en forme de radeau utilisé dans les Mascareignes pour jouer le séga et le maloya, vient appuyer le rythme soutenu du djembé. Vrai concentré d’énergie brute, Sofaz saura rendre la pareille au mix survolté des djs… »

LES INROCKS – 2017

Le titre « Alon Baré » a été sélectionné pour la compile Rio Loco 2017, encartée dans Les Inrocks de Juin 2017

AFROZAP – 2016

« Une autre vision de l’île de la Réunion avec Sofaz (comprenez « chauffage » en créole réunionnais) »

INTERVIEW – LA DEPECHE DU MIDI – Juin 2017

« Ce festival c’est un rêve d’enfant qui se réalise »
– Comment définiriez-vous l’ADN de Sofaz ?
– C’est un métissage de musiciens de multiples origines qui joue de l’electro-maloya. Edouard Chaize, de Vezoul, qui joue la guitare, Siaka Sanou le percu vient du Burkina-Faso, Jamal Bijdaa, le danseur gnaoua, lui, vient d’Essaouira au Maroc et Martin Etienne, le nouveau saxo de Montauban. Moi, je viens de la Réunion, d’origine indienne, après mes étudesde maths et un capes et un an d’enseignement dans le nord, j’ai démissionné pour me lancer sur la voie professionnelle musicale. J’avaisvisité pas mal de villes, et finalement, quand je suis arrivé à Toulouse, je suis tombé amoureux !
– En 2012, après plusieurs expériences musicales, vous créez votre propre groupe, Sofaz …
– C’est un peu un aboutissement, une suite logique dans la vie d’un musicien expatrié qui a sa musique, ses rythmes, ses mélodies dans la tête que j’ai eu envie de mettre en place le jour où je me suis senti prêt, assez expérimenté et mature. Les groupes aussein desquels j’évoluais étaient dans des styles daund même très définis alors que moi j’étais pluôt dans une vision de mélange, de nouveauté et de projection dans l’avenir. Il fallait que ça sorte de toute façon !
– Que représente pour vous le concert de jeudi soir dans le cadre de Rio Loco ?
– C’est un rêve d’enfant qui se réalise ! Je suis en train de compter les jours et je fais le décompte à ma femme tous les soirs ! (rires) C’est un grand jour pour nous parce que même si ce n’est pas la même scène, on partage l’affiche avec des gens comme Danyel Waro qu’on a déja rencontré l’an dernier et c’était énorme ! Et l’équipe du festival nous a vraiment mis en valeur, ça dépasse tout ce que je pouvais attendre !
– Le même jour, vous publiez votre premier album « Konsyans », qu’est-ce qui le caractérise ?
– Le message essentiel repose sur la prise de conscience nécessaire pour changer les habitudes par rapport à tout ce qu’on a pu bouffer de lobotomisation depuis plusieurs années parce qu’on est une génération sur laquelle ils ont testé pas mal de choses, Disney, McDo, la télé à outrance en core aujourd’hui et ça nous révolte.
Propos recueillis par Pascal Alquier

CONCERT MAROC – 2015

« Rencontre détonnante avec Sofaz qui nous a fait découvrir le Maloya Zordi lors de 2 concerts exceptionnels à Casablanca »

RADIO 2M – 2015

Sélection « Coup de Coeur de la semaine » – Avril 2015

LE JOURNAL DE L ILE – REUNION 2014 – Marine Dusigne

« Sofaz va faire grimper le thermomètre ! »
« Cuvée de maloya électro, venue de la mère patrie, annoncée pour la fin de la semaine à la Réunion qui va accueillir, pour la première fois et pour une quinzaine, les maloyers d’adoption fédérés à Toulouse par Thierry Kabir Devje.
Retour aux sources: Né à Mada, d’origine indienne et élevé dès son plus jeune âge à Piton Sainte-Rose, Thierry Devje a entamé chez nous sa carrière musicale dès 14 ans au sein du groupe Dilwala, qui cultivait le style Bollywood dans les années 90. A l’âge de 18 ans, direction la métropole, et plus particulièrement Toulouse, où a vraiment débuté son métier de pianiste-arrangeur au service des groupes du cru qui se produisent sur les scènes nationales et internationales. Avec une première formation, Bandia (hip-hop jazz oriental, découverte du Printemps de Bourges 2000 et premières parties de Zebda et Manu Chao), puis Afincao (salsa), Makalou (afro)… il a confirmé sa passion pour la musique, bénéficiant d’une émulation qui, il le dit, n’était pas aussi évidente pour lui au pays qu’elle l’est en métropole. « J’avais découvert la musique avec ma famille et ici, où je vis aujourd’hui, au fil des rencontres et des partages, j’ai pu concrétiser mes aspirations. L’idée de monter un groupe m’a tout de suite trotté dans la tête. Il y a tant de possibilités à Toulouse, tellement de musiciens à tous les coins de rue et tant de choses à exprimer sur la vie, les inégalités, la mondialisation… » De quoi nourrir les compositions de ce musicien autodidacte qui a usé ses baskets à l’école de la rue plutôt que dans les salles d’un conservatoire et qui est devenu aussi chanteur. En 2011, il a proposé son répertoire à une équipe de musiciens professionnels toulousains, fortement impressionnés par l’aura de Danyel Waro, leur première référence réunionnaise en France. Séduits par le projet de Thierry, ils se sont déclarés partants. »Sofaz » est donc né. Un groupe prônant tout particulièrement, nous dit son instigateur, « le partage, la rencontre des peuples et la pérennité des héritages culturels. Nous proposons notre vision sur la colonisation, l’esclavage, l’identité, la double culture et la politique ».Leur style ? « En live, on donne toute l’énergie brute du maloya, mêlée aux synthés et aux guitares mandingues ou malgaches, histoire d’embarquer le public à bord de notre « Trans-Electro-Acoustique » pour un voyage riche en énergie et en émotion ! Voilà ce que nous allons offrir à la Réunion pendant quinze jours », confirme Thierry Devje (dixit Marabout), entouré d’Edouard Chaize, de Johnny Amemoutou, de Fabien Roynette qui tous aiment le maloya et revendiquent, outre les influences de Danyel Waro, celles de Lindigo, de Kozman Ti Dalon, de Kiltir, de Gren Sèmé, de Baster et de Ziskakan. « Le public toulousain s’est approprié cette musique-là?, constate Thierry qui, forcément, connaît bien l’association RRT dont nous donnons ici des nouvelles de temps en temps pour apprécier la solidarité des Réunionnais en exil à Toulouse. « Une équipe très sympa avec laquelle nous travaillons régulièrement?, confirme le leader de « Sofaz? qui n’a pas hésité longtemps avant de décider d’aller tester les qualités de son groupe en terre réunionnaise. « Un retour aux sources pour notre première vraie tournée hors de Toulouse, ça s’imposait. On vient d’abord 15 jours, pour une première prise de contact avec le public » Ils s’offrent donc « Inn Ti Reunion Tour 2014 » qui va s’articuler en toute simplicité entre Saint-Jo vendredi (Chez Zot), Saint-Denis samedi (les Pot’Irons), Saint-Leu dimanche (La Rondavelle) Saint-Paul le 5 février (La Cerise), Saint-Gilles le 6 (L’usine) et le 7 (Coco Beach), Saint-André le 8 (Maloya Café) et de nouveau Saint-Gilles le 9 (La Bodega).Ils arrivent tout à l’heure, « ragoulés? par le temps pourri de cet hiver métropolitain. Quand on leur dit qu’ici, on est en pleine surchauffe, ils réagissent comme un seul homme : « Chouette, super !?, unis autour de Thierry qui, outre le climat, leur vante évidemment la gastronomie, l’art de vivre « et ce côté esprit cocotier qui manque tant de l’autre côté de la mer ! »Le titre qui cartonne ? « Maloya zordi ». Un tube en puissance. »